Notre association présentée par Ouest-France lors de notre précédente intervention au CHU de Rennes ce 17 juillet:
Nous remercions chaleureusement Ouest-France, mais également Orange Grand-Ouest avec notamment Véronique Burban, Camille Peigné et Delphine Escure, d’avoir permis la réalisation de cet article.
Rennes. Une association installe le numérique pour des enfants malades
Rendre le temps moins long aux enfants du service d’hémato-oncologie hospitalisés à l’hôpital Sud de Rennes. C’est la mission que s’est donnée l’association Dessine moi la high-tech, créée en mars 2019. Et pour arriver à ses fins, elle compte sur les outils numériques.
« Tout en étant à l’hôpital, les enfants peuvent s’évader ailleurs », confie Gaël Fournis, médecin et membre de l’association, Dessine moi la high-tech. Créée en mars 2019, elle regroupe 25 personnes, dont 12 travaillant à Orange. Leur envie commune : permettre aux enfants du service d’hémato-oncologie et pédiatrie de pouvoir découvrir, par le biais d’ateliers divers, les nouvelles technologies.
Différents ateliers pour les enfants hospitalisés
Une fois par mois, l’association se déplace à l’hôpital Sud de Rennes pour proposer trois ateliers numériques. « De la réalité virtuelle qui permet aux enfants de se plonger dans un autre environnement, la robotique, où ils pourront programmer des petits engins en faisant adopter différents comportements. Et le pilotage de drone », détaillent les membres de l’association.
« L’idée était innovante, nous avons été immédiatement convaincus, indique Élise, l’animatrice du service de l’hôpital. C’est une première de faire venir le numérique à l’intérieur des services. »
« La réalité virtuelle possède des vertus thérapeutiques »
« Les études scientifiques montrent que le casque de réalité virtuelle possède des vertus thérapeutiques, informe Gaël. Proposer le casque pendant des soins permettra à l’enfant de se projeter dans un autre univers. » Immersion dans une forêt ou dans les fonds marins, « il oubliera, le temps d’un instant, où il se trouve. Les facteurs comme le stress, l’anxiété ou une meilleure gestion de la douleur pourront être observés ».
« Il ne faut pas oublier que les enfants sont ici pour un long moment. Notre but est que pendant une demi-journée, ils échappent à leur routine », ajoute Gaël.
Aujourd’hui, le désir de l’association est de pouvoir étendre son secteur d’activité à plusieurs hôpitaux, notamment Nantes et Blois. « Le matériel est là . Maintenant, sans aide humaine supplémentaire, on ne peut rien faire », ajoute Véronique, une des membres du projet.
Vous pouvez retrouver l’association sur le site : www.dessine-moi-la-high-tech.org